Les obstacles au développement immobilier
Comprendre le syndrome NIMBY et BANANA : Les obstacles au développement immobilier
De nombreuses villes du Québec font face à une crise du logement qui ne cesse de s'aggraver. Malheureusement, malgré l'urgence de développer de nouveaux projets immobiliers résidentiels, certains groupes de pression parviennent à bloquer des initiatives pour construire de nouveaux immeubles. Cet article explorera les concepts des syndromes NIMBY (Not in my backyard - Pas dans ma cours) et du syndrome BANANA (Build absolutely nothing anywhere near anything -Ne construire absolument rien à proximité de quoi que ce soit) afin d'expliquer les origines de ces phénomènes et leurs conséquences sur le développement immobilier.
Le syndrome NIMBY
Qu'est-ce que c'est ? Le syndrome NIMBY décrit la réaction de certains résidents qui s'opposent au développement de projets immobiliers dans leur voisinage immédiat. Les NIMBYistes craignent souvent que de nouveaux développements résidentiels négativement affectent leur qualité de vie et la valeur de leur propriété. Ils peuvent s'opposer à la construction de logements sociaux, de logements locatifs, de gratte-ciels, de zones commerciales, etc.
Origines du syndrome NIMBY
Protection de l'environnement et du milieu de vie : Les NIMBYistes soulignent souvent les préoccupations environnementales, telles que la préservation des espaces verts, des habitats naturels, de la protection des boisés ou de la faune. Les résidents craignent une augmentation du trafic, du bruit et de la congestion routière, ainsi qu'une diminution de la sécurité et de la tranquillité dans leur quartier.
Conséquences du syndrome NIMBY
Premièrement, la rareté des logements abordables. Les projets de développement immobilier bloqués par le syndrome NIMBY limitent l'offre de logements abordables, exacerbant ainsi la crise du logement. Ensuite, comme l'offre de logement est affectée, ça a un impact sur l'augmentation des prix de l'immobilier et des logements. La rareté des logements contribue à la hausse des prix de l'immobilier et des loyers, rendant l'accession à la propriété plus difficile pour de nombreux ménages et les prix des loyers abordables... inabordables!
Le syndrome BANANA
Ici, c'est une opposition totale à tout développement dont il s'agit. Le syndrome BANANA va plus loin que le syndrome NIMBY. Les BANANAistes s'opposent à tout développement immobilier, peu importe son emplacement. Ils refusent la construction de nouveaux logements, même si cela ne présente pas de menace directe pour leur quartier. Il veulent le statu quo! Pour toujours!
Origines du syndrome BANANA
Le conservatisme extrême de certains citoyens. Certains individus s'opposent systématiquement au changement et à toute forme de développement, considérant que cela perturbe l'équilibre de leur environnement et milieu de vie. Ayant une préférence pour le statu quo, les BANANAistes estiment que le développement immobilier est souvent synonyme de problèmes, et préfèrent préserver l'état actuel des choses.
Conséquences du syndrome BANANA
En plus de nuire à la crise du logement, ça cause aussi une inhibition de la croissance économique. Les restrictions imposées par les BANANAistes freinent le développement économique, en entravant la construction de nouvelles infrastructures nécessaires à la croissance. Ça contribue à la détérioration de l'offre de logements, le refus total de nouveaux développements aggrave la crise du logement, affectant la disponibilité et la diversité des logements disponibles.
Exemples de NIMBYisme et BANANAisme au Québec.
Exemple de syndrome NIMBY
Dans l'ouest de l'île de Montréal, à Pierrefonds, 26 citoyens ont exigé un référendum pour un projet de densification urbaine de 111 logements à proximité de la future gare du REM, sur un terrain sous-utilisé. Le projet a été abandonné par son promoteur, après deux ans de travail et de dépenses. Les citoyens du coin, composés principalement de résidences unifamiliales, ne veulent pas d'une grande tour immobilière. Ces privilégiés dans leurs maisons isolées n'en ont rien à foutre de la crise du logement.
C'est surtout du NIMBY que nous voyons en immobilier.
Exemple de syndrome BANANA
Un exemple réel du syndrome BANANA au Québec est la situation entourant le projet d'exploration et d'exploitation pétrolière sur l'île d'Anticosti. En 2014, le gouvernement du Québec avait annoncé un partenariat avec une société pétrolière pour développer le potentiel pétrolier de l'île. Cependant, ce projet a suscité une forte opposition de la part de groupes environnementaux et de certains résidents qui étaient fermement opposés à toute forme de développement pétrolier sur l'île.
Les opposants au projet ont souligné les préoccupations environnementales liées à l'exploitation pétrolière, notamment les risques de pollution des écosystèmes marins, les impacts sur la faune et la flore locale, ainsi que les conséquences sur le tourisme et l'image de l'île. Ils ont argué que la préservation de l'environnement fragile d'Anticosti devait primer sur tout projet de développement industriel.
En raison de cette opposition, le gouvernement du Québec a finalement décidé d'abandonner le projet d'exploitation pétrolière sur l'île d'Anticosti en 2016, annulant ainsi le partenariat avec la société pétrolière. Cet exemple illustre comment le syndrome BANANA peut mener à l'opposition totale à tout développement, même lorsque les avantages économiques potentiels sont pris en considération.
Dialogue et éducation sont la clé
En conclusion, les syndromes NIMBY et BANANA sont des obstacles significatifs au développement immobilier à Montréal. Alors que la crise du logement s'intensifie, il est essentiel de comprendre les origines de ces phénomènes pour trouver des solutions durables. En encourageant un dialogue ouvert, en éduquant le public sur les avantages d'un développement équilibré et en élaborant des politiques inclusives, il est possible de surmonter ces obstacles et de répondre aux besoins urgents en matière de logement dans les différentes villes de la province.
Au NIMBYisme et BANANAisme, s'ajoutent l'inflation, la réglementation municipale, et l'augmentation fulgurante des coûts des prêts hypothécaires. On n'est pas sorti du bois!
Steve
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